Pourquoi ?
Novembre 2006
Depuis quelques semaines, j’ai demandé à mon psy de me donner à la fin d’une séance une espèce de « phrase ou mot thématique ».
J’en avais marre d’y aller chaque semaine sans rien travailler, j’avais l’impression d’aller raconter ma semaine à un ami…
Etant donné que je saute sur toute « prise de tête » qui passe, que je suis toujours en train de me triturer le cerveau à essayer de tout comprendre en me posant des milliards de questions tordues… je me suis dit que ça pourrai être un peu plus productif.
Cette thérapie, j’avais l’impression qu’elle ne rimait à rien et qu’elle tournait au ralenti.
Je vais noter ces phrases ici, peut-être que ça pourra en aider certaines et peut-être que certaines pourront m’aider…
Mars 2007
J’avais écrit cette rubrique, il y a un moment, mais je ne laissais que les phrases.
Certaines avaient tant de réponses, tant d’échos que je ne savais pas par où commencer. Je ne voyais pas l’utilité de les travailler étant donné que j’en avais conscience.
Une des phrases que m’a donné mon psy au contraire était très compliquée, elle me paraissait inadaptée et je n’y voyais aucun rapport avec mon histoire.
Ca a commencé à s’éclaircir cette semaine.
Finalement je vais répondre à ces questions ou y marquer ce qui me fait penser à ça petit à petit, date par date, car rien n’est clair, tout est flou et surtout : si je savais y répondre et expliquer tout ça clairement d’un trait, je ne verrais pas de psy.
Alors je recommence cette partie.
Je ferais ça petit à petit.
En fait j’écris sans trop réfléchir, sans trop me concentrer. Je laisse tout venir sur chaque article et je refais un petit tour seulement pour lire les fautes d’orthographe.
Je fais ça sinon je trouve mon article nul et j’ai envie de tout effacer.
Encore la névrose du « tout ou rien ». Je préfèrerai que tout soit parfait… et en me laissant aller dans cette voie, je n’aurai jamais ce blog, je ne pourrai jamais réfléchir…