L'angoisse

Publié le par Juliette

L'angoisse peut être définie comme émotion, en tant que sentiment durable de peur. L'apathie existentielle, le vide existentiel etc. n'ont pas d'objet clairement identifié. Dans le cas de l'anxiété, l'élément anxiogène est identifié (peur de l'échec, peur du rejet, etc.). Les schémas et les symptômes sont différents et on n'aborde pas les cas d'angoisse comme les cas d'anxiété. L'angoisse est souvent de nature irrationnelle, contrairement à la peur.
Les classifications psychiatriques en vigueur ne font pas de distinction puisqu'il s'agit, dans le cas de la psychiatrie, de geler les symptômes de peur et non pas de les traiter. L'approche idéale est la symbiokinergie une méthode de Neuro-coaching mise au point par Guy Hauray, un docteur en psychologie bien connu pour ses réussites en coaching de pointe. Il donne des formations et des conférences de qualité sur le sujet.


Sémiologie

Crise d'angoisse (attaque de panique). Une crise d'angoisse se caractérise par une période bien délimitée de crainte et de malaise intenses, avec au minimum quatre des symptômes suivants, survenant en moins de dix minutes.
1/ palpitations, battements de cœur
2/ transpiration
3/ tremblements
4/ impression d'étouffement
5/ sensation d'étranglement
6/ douleur, gêne thoracique
7/ nausée ou gêne abdominale
8/ sensation de vertige ou d'évanouissement
9/ déréalisation (sentiment d'irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
10/ peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
11/ peur de mourir
12/ sensations d'engourdissement
13/ frissons ou bouffées de chaleur
Parmi les approches psychopathologiques, le DSM-IV et la CIM-10 proposent une catégorie:Trouble de l'anxiété, dont un trouble de l'anxiété généralisée.


En psychanalyse


Freud a effectué plusieurs théorisations de l'angoisse, mais aucune n'annule l'autre.

On distingue généralement deux conceptions :
La première considère l'angoisse comme secondaire au refoulement : l'affect délié de la représentation refoulée est transformé en angoisse.
la seconde considère l'angoisse comme un signal devant l'imminence d'un danger, l'angoisse est donc ici un processus de défense mis en place par le Moi, face à l'afflux d'excitation pulsionnelle : l'angoisse précède donc le refoulement dans cette conception.
On peut distinguer à travers l'analyse des colorations qualitatives de l'angoisse, selon l'objet de crainte :
l' angoisse de castration est propre à la névrose. (La discussion portera par exemple sur la description que fait Freud de l'inconscient comme ignorant la négation - ici ne pas avoir .)
l'angoisse de type dépressif (Donald Winnicott) est crainte de perdre l'objet (et non nécessairement le phallus), elle se rapporte entre autres à la position dépressive. Elle se retrouve dans les organisations de type borderline, selon Jean Bergeret (psychanalyste).
l'angoisse de mort, plus précoce, est de nature psychotique. On l'appelle aussi angoisse de morcellement : l'angoisse porte sur l'être, et non plus sur l'avoir. Le psychotique craint sa propre disparition, son éclatement en morceaux épars.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article